Chères Consœurs, Chers Confrères,
En amont des annonces du Premier Ministre précisant l’étape n° 2 du déconfinement qui laisse prévoir un allongement des déplacements au-delà de 100 km, et la possible réouverture ( sous conditions) des bars et restaurants, le 17 mai dernier, notre ministre Olivier Véran annonçait le lancement d'un «Ségur de la santé», avec une «grande réunion multilatérale des partenaires sociaux au ministère» pour présenter un plan cohérent.
En amont des annonces du Premier Ministre précisant l’étape n° 2 du déconfinement qui laisse prévoir un allongement des déplacements au-delà de 100 km, et la possible réouverture ( sous conditions) des bars et restaurants, le 17 mai dernier, notre ministre Olivier Véran annonçait le lancement d'un «Ségur de la santé», avec une «grande réunion multilatérale des partenaires sociaux au ministère» pour présenter un plan cohérent.
A propos du Ségur de la Santé :
Entre nous, il est inutile de chercher dans le dictionnaire, «ségur» n'est pas un synonyme de «concertation» ou de «débat». En effet, l'appellation de ce nouveau rendez-vous est simplement tirée de l'avenue de Ségur, à Paris, où est situé le ministère de la Santé et des Solidarités. Ce terme a été choisi sur le même modèle que le fameux «Grenelle». Si ce mot désigne depuis des décennies une grande concertation entre le gouvernement et différents acteurs de la société sur un sujet particulier, c'est parce que le ministère du Travail, qui a accueilli les négociations ayant permis de mettre fin aux événements de mai 68, se trouve dans la rue Grenelle, dans le 7e arrondissement de la capitale. Reste à savoir si le Ségur aura le même destin que son aîné... Au départ, seulement « Ségur de l’hôpital », ce qui a fait bondir, il est devenu « Ségur de la Santé » pour répondre non seulement à la colère du monde hospitalier, mais
également à revoir l’organisation territoriale et les soins de ville . L’Institution Ordinale sera attentive et vigilante à tous les textes qui naîtront de la concertation.
également à revoir l’organisation territoriale et les soins de ville . L’Institution Ordinale sera attentive et vigilante à tous les textes qui naîtront de la concertation.
A propos de la Crise sanitaire :
Elle vient de doter les médecins de la capacité de repérer les contacts familiaux par dépistage massif puis sur AMELI Pro, ensuite les « brigades sanitaires » sont chargées de l’isolement afin de briser les chaînes de transmission, mais si le virus circule encore, nous sommes entrés en phase de ralentissement de contamination, avec même une recoloration plus « verte » de la carte du COVID y compris pour le Val d’Oise ! L’application STOP COVID est validée par le gouvernement, avec quelques recommandations et limitations par l’Ordre et la CNIL afin de respecter les exigences naturelles du secret et des libertés individuelles. Cet outil numérique doit garantir l’absence d’hébergement ou de diffusion de données médicales. Mais le débat politique n’est pas clos l’Institution Ordinale sera attentive et vigilante à tous les textes qui naîtront de la concertation …
L’Etat n’a pas dénoué la situation du Plan Blanc, qu’il a confié aux ARS à qui incombe la décision de réouvrir les établissements privés, ce qui génère une inégalité territoriale importante rendant la situation préjudiciable à la fois pour les patients et pour les médecins et les chirurgiens d’autant plus qu’il n’existe plus de suractivité COVID depuis quelques jours. L’Etat affecte les produits en réanimation de façon prioritaire, et l’approvisionnement médicamenteux reste u sujet délicat et important car l’Europe ne reçoit que 40 % de la production, ( les 1ers servis étant les USA et l’Asie ).
La France est un peu en retard par rapport à d’autres Pays européens en raison d’un départ plus tardif. L’approvisionnement en matériel de protection est également un sujet tendu car la fourniture des masques, casaques, charlottes etc. fait encore défaut.
L’Etat n’a pas dénoué la situation du Plan Blanc, qu’il a confié aux ARS à qui incombe la décision de réouvrir les établissements privés, ce qui génère une inégalité territoriale importante rendant la situation préjudiciable à la fois pour les patients et pour les médecins et les chirurgiens d’autant plus qu’il n’existe plus de suractivité COVID depuis quelques jours. L’Etat affecte les produits en réanimation de façon prioritaire, et l’approvisionnement médicamenteux reste u sujet délicat et important car l’Europe ne reçoit que 40 % de la production, ( les 1ers servis étant les USA et l’Asie ).
La France est un peu en retard par rapport à d’autres Pays européens en raison d’un départ plus tardif. L’approvisionnement en matériel de protection est également un sujet tendu car la fourniture des masques, casaques, charlottes etc. fait encore défaut.
A propos de la Chloroquine
Le sujet reste au cœur du débat avec quelques confrères entraînés dans des sollicitations médiatiques qui mettent en cause la parole médicale risquant de perdre sa crédibilité et semant le doute auprès de la population. L’Etat a donc décidé de supprimer par décret l’utilisation de la chloroquine. L’Ordre va rappeler de façon solennelle nos obligations déontologiques dans la prise de parole médiatique et l’application des règles de prescriptions. Ce débat scientifique a créé dans l’espace public un doute qui risque de discréditer le médecin et justifie que l’Institution Ordinale soit attentive et vigilante …
Je reste à votre disposition et vous assure de mes sentiments les plus confraternels.
Je reste à votre disposition et vous assure de mes sentiments les plus confraternels.