UNE HISTOIRE de la MEDECINE : LES EPIDEMIES A TRAVERS LES SIECLES


Dr X. Grapton

Confrontés à une épidémie dont l’agent viral jusqu’alors inconnu nous submerge, chacun dans sa solitude se devait de rester vigilant. Tous avons eu la nécessité de restreindre notre activité, de modifier nos habitudes et d’adapter nos comportements et pour la plupart est née une réflexion sur le sens et les modalités de notre engagement.
Redécouvrons les principales épidémies qui ont jalonné depuis l’Antiquité notre espace de vie européen et essentiellement français, sera également l’occasion de parcourir quelques extraits de notre littérature sur ce sujet et vous ne manquerez pas j’en suis sûr de relever quelques similitudes qui ont traversé le temps.


La Peste d’Athènes  (430 av JC – 426 av JC)
Elle survient lors de la guerre du Péloponnèse. Sparte assiège Athènes. Elle naît en Ethiopie, frappe l’Egypte puis la Libye avant de gagner le port du Pirée et s’étendre progressivement.
Elle se traduit par une grande fièvre, un hoquet, une toux abondante, des vomissements, une éruption phlycténulaire et parfois une perte des extrémités. La mort survient en 7 à 9 jours.
Plusieurs hypothèses diagnostiques ont été proposées : typhus, variole hémorragique, typhoïde, rougeole, mais aucune ne correspond à la description faite par Thucydide.

La Peste Antonine  (165 ap JC – 190)
Elle survient lors des règnes de Marc Aurèle qui en meurt et Commode. Elle fut décrite par Gallien. Elle se déclare lors de la prise de Séleucie du Tigre, se répand en Egypte, est mentionnée à Ephèse, puis arrive en Italie ramenée par les légionnaires ; elle atteint finalement la Gaule et les Iles Britanniques. Elle fera 7 à 10 millions de morts. Le diagnostic proposé est la variole.

La Peste de Justinien  (541 - 767)
Elle nait dans la province de Hubei, comme le Covid-19 aujourd’hui. Elle a pour origine Yersinia Pestis transmise par la puce du rat noir ? nouvelle race de rat apparue en Europe au XIIème siècle. La pandémie sévit dans tout le bassin méditerranéen après avoir suivi la route de la soie.
Elle remonte par cabotage et pour le commerce, le Rhône. Grégoire de Tours dans son histoire de France la signale à Arles (549) puis à Clermont Ferrand (567) parlant de la « maladie des aines ». Elle va évoluer en une vingtaine de poussées avec une périodicité de 9 à 13 ans.

Justinien, empereur byzantin la contractera, d’où son appellation. En voie de reconquérir l’Italie, il voit ses troupes décimées par le fléau ; ce qui sera l’origine de la décadence de l’empire byzantin et de l’extension rapide de l’Islam dans la région.
En Europe, la maladie favorisera la croissance démographique de l’Europe du Nord au détriment des zones méridio-nales et l’essor des échanges commerciaux entre la Gaule nordique, l’Angleterre et la Scandinavie.
Elle permettra de renforcer le pouvoir des rois francs (en cette période 30 rois mérovingiens se succèderont dont : Childebert I, Clotaire I, Chilpéric I et Dagobert I et le premier roi Carolingien : Pépin le Bref).
La pandémie s’éteindra aussi spontanément qu’elle était apparue ayant fait 25 millions de morts.

 

Un mal qui répand la terreur 

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour venir punir les crimes de la terre,

La Peste, puisqu’il faut l’appeler par son nom 

Capable d’enrichir en un jour l’Achéron

Jean de la Fontaine

Marseille 1720 :

Il y a tant de malades qui nous viennent par navires. Je connais cent sortes de fièvres et c’est toujours la même chose :une grande chaleur de la peau, des plaques rouges, des plaques noires, du pus, des vomissements et on n’y comprend rien.Rassurez-vous, pour examiner cette pouriture nous avons quitté nos habits et revêtu des blouses trempées dans un puissant vinaigre »Le médecin des pestiférés     M. Pagnol

 

La Peste Noire
En 1346, cette pandémie qui fera plus de 75 millions de morts dans le monde et 25 millions en Europe débute
à nouveau dans la province de Hubei. Elle traverse le continent asiatique via la Mongolie dont l’empereur assiège le comptoir génois de Caffa en Crimée. Mais son armée est décimée par cette infection bubonique. Contraint de lever le siège, il fait catapulter par-dessus les murailles les cadavres des pestiférés. Les génois reprenant leur commerce répandent l’infection sur le pourtour méditerranéen. De Marseille, la maladie gagne Avignon et atteint Paris en 1348. La transmission interhumaine entraîne la contamination de l’ensemble de l’Europe en 1351.

Dès lors coexistent 2 formes de peste : la bubonique transmise par la puce du rat noir et la pulmonaire beaucoup plus grave transmise par les gouttelettes de salive (c’est à cette dernière que l’on a attribué le qualificatif
« noire » = tristesse et deuil).
C’est l’hécatombe, en quelques décennies, la peste emporte 40% de la population européenne.

L’économie est bouleversée : les salaires augmentent, le servage décline, l’agriculture se diversifie mais dans les villes le milieu artisanal est ravagé, le chantier des cathédrales est stoppé, les notables sont ruinés, les danses macabres fleurissent sur les murs des monastères.

Après 1400, le massacre s’interrompt mais la peste revient à intervalles réguliers tous les 10 à 15 ans jusqu’au début du XVIIème siècle. Entre 1600 et 1668, la peste touche 600 villes en France et fait 3 millions de morts.

En 1628, alors que Richelieu mène une campagne contre l’Empereur du St Empire Ferdinand II de Habsbourg allié au roi Philippe IV d’Espagne et au Duc Charles-Emmanuel de Savoie, son armée ne peut atteindre le Piémont arrêtée à Lyon par la peste. Mais laissons parler A. Dumas Père dans « Le Sphynx Rouge » œuvre écrite il y a un siècle et demi

Elle était passée de Milan à Lyon où elle faisait des ravages. On établit un cordon sanitaire autour de Vaux où elle avait éclaté ; mais la peste comme tous les fléaux a des alliés dans les mauvaises passions humaines. Elle s’adressa à la cupidité.
Quelques hardes de pestiférés introduites en fraude et vendues importèrent la contagion au cœur de Lyon. On était aux derniers jours du mois de septembre. Point de variations subites dans la température. Radieuse et souriante, la nature regardait la corruption et la mort frapper à la porte des maisons.C’était au reste à ne rien comprendre au fléau tant il était capricieux. Il épargnait un côté de rue, ravageait l’autre. Comme àMarseille en 1720, comme à Paris en 1832, le peuple toujours défiant et crédule cria à l’empoisonnement. Ce n’était point comme à Paris des malfaiteurs qui souillaient l’eau des fontaines, ni comme à Marseille des for-çats qui corrompaient l’eau du port.


« La Grande faucheuse »
Brueghel l’Ancien

Non, à Lyon, c’étaient des engraisseurs qui frottaient d’un onguent mortel les marteaux des portes.

Tout passant qui approchait

par mégarde d’une porte, de son marteau ou de sa sonnette était poursuivi par un cri. La première chose que firent les prêtres fut d’annoncer, pour qu’on ne conservât pas même l’espoir, que le fléau était le message de la colère divine. Comment n’eût-on pas eu peur ?

Plus d’amitié, plus d’amour. Les proches parents s’évitaient. La plupart des habitants restaient enfermés dans leur maison et l’oreille tendue, l’œil hagard, regardaient les passants à travers les vitres de leurs fenêtres, derrière les-quelles ils apparaissaient comme des spectres. Les gens étaient rares dans les rues, courant à grands pas, enveloppésd’un manteau qui ne laissait voir que leurs yeux. Les plus lugubres de tous étaient les médecins, dans le costume étrange qu’ils avaient inventé, serrés dans une toile cirée, montés sur patins, couvrant leur bouche et leurs narines d’un mouchoir saturé de vinaigre ; ils eussent fait rire en temps ordinaire ; en temps mortel, ils épouvantaient. Plus de riches, par conséquent plus d’argent ; plus de juges, par conséquent plus de tribunaux. Les femmes accouchaient seules, les sages-femmes avaient fui et la peste occupait tous les médecins. Plus de bruit dans les ateliers vides, plus de chants d’ouvriers au travail, plus de cris dans les rues. Partout le silence de la mort interrompu et rendu plus lugubre par le bruit de la sonnette attachée aux tombereaux charriant les cadavres.

Il y avait quatre grandes mesures à prendre, et on les prit : séquestrer chez eux les malades riches, transporter aux hôpitaux les malades pauvres, enterrer les cadavres et faire justice des misérables qui sous prétexte de soigner les mourants s’introduisaient dans les maisons pour dévaliser les moribonds. Pour séquestrer les malades on murait les portes et l’on passait la nourriture et les médicaments par la fenêtre. Les hôpitaux furent insuffisants ; on en improvisa un à la quarantaine sur la rive droite de la Saône. Il ne pouvait malheureusement contenir que 200 lits ; 4000 malades y furent entassés. Il y avait des pestiférés partout, non seulement dans les salles mais dans les corridors, les caves et les greniers.

Au milieu des cadavres entrant presque immédiatement en putréfaction, on voyait s’agiter des moribonds dévorés par une soif ardente ; d’autres dans une dernière secousse d’agonie, le visage terreux, les orbites caves, l’œil sanglant, en râlant l’air de leurs bras, poussaient un gémissement profond et tombaient morts.Et cependant, cet effroyable hospice était envié par les misérables qui mouraient au bord des fossés. Les cadavres étaient tirés par des crocs de fer et ensevelis dans de grandes fosses qui bientôt trop pleines se mirent à fermenter. Introduite à Lyon au mois de septembre la peste pendant 35 jours augmenta de violence, puis resta 2 mois station-naire. Vers la fin décembre, on la crût partie et on célébra son départ par des cris et des feux de joie. Mais une grande pluie la ramena. Elle sévit de nouveau pendant les mois de janvier et février, puis diminua au printemps, se montra de nouveau en août et disparut en décembre. Elle avait duré un peu plus d’un an et avait tué 20 000 personnes ».

 

Alexandre Dumas Père

Bonaparte visitant les pestifirés

A.J. Gros

Surtout ma chère Enfant ne venez point à Paris ! Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous chez nous. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une pièce de Corneille dont on dit le plus grand bien.

Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues de la Cour, ni les dernières tenues à la mode. Heureusement avec ma chère amie Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous voyons discrètement, et nous nous régalons des Fables de la Fontaine dont celle, très à propos « Les animaux malades de la peste »

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »

Mme de Sévigné écrit à sa fille Paulin

Le Choléra
En Inde et en Asie du Sud, la maladie est endémique. Elle quitte son réservoir indien vers 1820 pour se répandre en Chine puis en Russie et enfin en Europe occidentale et même en Amérique.

Les premières villes touchées en France en 1831 sont les ports du N.O. en contact avec la Grande Bretagne. En 2 ans, la maladie entérique qui conduit à une déshydratation fatale fait 100 000 morts. Survient entre 1841 et 1854 une seconde vague puis une troisième entre 1863 et 1875 et enfin une quatrième entre 1881 et 1896.

Le Duc d’Orléans visitant les malades à L’Hôtel Dieu durant l’épidémie de Choléra

Elle suscite la terreur sous sa forme foudroyante.

Casimir Perier, Sadi Carnot, Hegel y succombent.

On parle de fermer les frontières.

1832, la municipalité de Paris fait tirer le canon à blanc en direction des arrondissements touchés dans l’espoir de disperser les « miasmes ».

On suggère que l’eau des puits pourrait être contaminée par les latrines. On recommande de se laver les mains, de faire bouillir l’eau, de bien cuire viandes et légumes, de désinfecter tout à l’aide de chlorure de chaux.

En 1883, le vibrion du choléra est découvert par Koch.

Depuis, le choléra revient épisodiquement dans les populations défavorisées ou les victimes de catastrophes sanitaires (tremblement de terre en Haïti en 2010).

D’après l’OMS, la maladie entraîne 100 000 décès par an pour 4 millions de cas recensés.

La tristesse était dans le pays comme une lumière. Sans elle, il n’y aurait eu que solitude et terreur. Elle rendait sensible certaines possibilités de l’âme. »
A Manosque, le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine ; on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines »

Le Hussard sur le toit.  J. Giono.

Il s’est passé tant de choses, tant de choses se sont défaits et recomposées autrement, nos sentiments, nos idées, jusqu’à la façon que nous avions de regarder, de parler, de marcher et de dormir. Quelques-uns sont morts, d’autres ont perdu la raison. Nous ne serons plus jamais les mêmes »

La Quarantaine  J.M. Le Clezio

La Grippe Espagnole

A peine La Grande Guerre, qui fit 20 millions de morts, terminée que sévit une pandémie qui tuera 50 à 100 millions de personnes.

Le premier cas est enregistré en mars 1918 dans un camp militaire au Kansas. L’épidémie se propage alors en Amérique du Nord puis en Europe lors du débarquement de la force expéditionnaire à Bordeaux en avril. Cependant, elle est également signalée à la même époque dans un cantonnement britannique à Rouen. L’épidémie se repend en Angleterre, Allemagne, Italie par le biais de mouvements de troupes. Ces pays sont en guerre et censurent l’information pour ne pas affecter le moral des populations. En mai, la grippe atteint l’Espagne ; la presse est la première à en décrire les effets, d’où la raison pour laquelle l’épidémie est qualifiée de grippe espagnole.

En septembre, les premiers cas mortels sont signalés aux USA. En octobre, l’épidémie devient pandémie.
Distanciation sociale, fermeture des écoles, et mesures d’hygiène permettent de faire baisser le taux de mortalité aux USA.
En Europe, trois vagues successives font que 30 à 50% de la population est touchée avec un taux de mortalité de 2à5%.
Le dernier cas est signalé en Nouvelle Calédonie en juillet 1921.

L’agent responsable semble être un virus mutant H1N1 d’origine aviaire avec une surmortalité due à une surinfection par le pneumocoque. Cependant la tranche d’âge 20-40 ans qui représente 50% des cas pose le problème d’une possible létalité par choc cytokinique endommageant tous les organes.
La France comptera 240 000 morts parmi lesquels : E. Rostand, G. Apollinaire et bien d’autres…


Camp de Funston
Malades touchés par la grippe espagnole

Le mécontentement ne cessait de grandir et les autorités avaient craint le pire. Les journaux publièrent des décrets qui renouvelaient l’interdiction de sortir et menaçaient de peines de prison les contrevenants. »
Le soleil de la peste éteignait toutes les couleurs et faisait fuir toute joie. Tous nos concitoyens accueillaient ordinairement l’été avec allégresse. La ville s’ouvrait alors vers la mer et déversait sa jeunesse sur les plages. Cet été-là, au contraire, la mer proche était interdite et le corps n’avait plus droit à ses joies. »

La Peste.  A. Camus

LES AUTRES GRIPPES PANDEMIQUES AYANT TOUCHE LA FRANCE

La Grippe Asiatique (1957 - 1958)

Due à un virus de type H2N2. Entre 250 millions à 1 milliard d’individus atteints. Taux de létalité : 0,2% .
1 à 4 millions de morts (100 000 en France)

La Grippe de Hong Kong (1968 – 1969)

Due à un virus de type H3N2. Entre 250 millions et 1 milliard d’individus atteints. Taux de létalité : 0,15%.

1 à 4 millions de morts.

La Grippe saisonnière

Due à un virus de type H1N1 – H3N2. Entre 300 millions et 1,6 milliard d’individus atteints.

Taux de létalité : 0,1%.

300 000 à 600 000 morts par an.


A PART
La Lèpre
Sa première description remonte à 600 av JC.
Retrouvée en Chine, Inde et Egypte, son origine est en fait l’Afrique de l’ouest.
En 2016, 600 000 patients étaient sous traitement.
En 2018, 6 pays étaient encore concernés par la maladie : l’Inde, le Brésil, l’Indonésie, le Népal, La République Démocratique du Congo.


La Variole
Apparue au IVème millénaire avant JC en Egypte
L’Agent infectieux est orthopoxvirus porté par les rongeurs africains
La vaccination de Jenner date de 1798.
La maladie est éradiquée en 1979.

La Tuberculose
Décrite par Hippocrate, Galien, elle existait déjà il y a 3 millions d’années
La souche originelle vient d’Afrique de l’est
En 1882, Koch, élève de Pasteur, découvre le bacille
En 2015, la maladie tue encore 1,5 millions de personnes
La mortalité est de 4 000 personnes/jour (comme le SIDA)

La Syphilis
Deux hypothèses quant à son origine : soit une maladie importée en Europe depuis les Amériques par l’équipage de Christophe Colomb, soit une existence européenne antérieure sous une forme bénigne
(une description en a été faite par Hippocrate)
Quels sont les hommes célèbres qui ont été touchés : Paganini, Shakespeare, Schubert, Schumann, Baudelaire, Flaubert, Dostoïevski, Tolstoï, Manet, Daudet, Verlaine, Gauguin, Maupassant, Van Gogh, Wilde, Feydeau, Toulouse Lautrec, Lénine, Joyce…
On compte 12 millions de nouveaux cas par an dans le monde et 4 000 en France.

Le SIDA
Le premier cas est retrouvé en 1959 à Kinshasa mais la pandémie se développe à partir de 1981 depuis l’Afrique puis diffuse sur le continent Nord Américain et enfin en Europe.
En Asie, elle n’apparaît qu’en 1986.

37 millions de personnes sont actuellement infectées avec en France 6 000 nouvelles contaminations par an. Les recherches pasteuriennes ont valu au Prs Montagnier et Barré-Senoussi le prix Nobel de médecine en 2008 pour la découverte du VIH.

Le syndrome de l’immunodéficience acquise est le dernier stade de l’infection par le virus entrainant le
développement de maladies opportunistes ou de cancers qui emportent le patient. Moins d’1% de la population atteinte arrive à bloquer en l’absence de traitement la multiplication virale, les autres sont traités par antirétroviraux.
L’origine des VIH 1 et 2 est simienne.
38 millions de personnes vivent avec le VIH à ce jour.
75 millions de personnes ont été infectées par le VIH depuis le début de la pandémie.
32 millions de personnes en sont mortes.
25 millions de personnes ont accès aux traitements soit 62% des porteurs.
770 000 personnes en sont mortes en 2018
Les décès dus au SIDA ont diminué de 38% depuis 2010.
Les nouvelles infections à VIH ont été réduites de 40% depuis 1997.
La tuberculose est actuellement la principale cause de décès des patients porteurs du VIH.
L’ONU estime à 26 milliards de Dollars la somme nécessaire pour une riposte substantielle face à la maladie.

Quand il en meurt beaucoup, on dit que c’est la peste, et ceux qui restent meurent de peur »
M. Pagnol
 

C’est étrange comme le moindre détail prend de l’importance. J’espère que quand tu auras 16 ans, bébé, les médecins auront trouvé le vaccin contre le VIH. En fait, j’espère qu’ils feront cette découverte bien avant. Ça presse. Dans mon cas, ça presse même terriblement ».

C. De Vailly

Le protocole compassionnel raconte l’étonnement de la douleur, la rage et la tristesse d’un homme de35 ans dans lequel s’est greffé le corps d’un vieillard. Mais le bonheur d’une rémission fait une incursion dans le malheur »

H. Guibert