Quiz Avril 2019

Puteaux
et le
Docteur Paul TESSIER

Né le 1er août 1917 à Héric (Loire-Atlantique), Paul Tessier, après des études de médecine effectuées à Nantes et interrompues entre 1939 et 1941, devient docteur en médecine en 1943. Il se spécialise ensuite dans la chirurgie maxillo-faciale d'abord à l'hôpital de Puteaux puis, de 1945 à 1950 à l'hôpital Saint-Joseph de Paris.
Il perfectionne sa spécialisation (chirurgie plastique sur les tissus mous de la face) par des séjours en Grande-Bretagne et aux États-Unis (1951).
En 1946, il prend la direction du département de chirurgie plastique des brûlés de l'hôpital Foch, à Suresnes, poste qu'il occupera jusqu'en 1983.
Pionnier dans les interventions sur les os du crâne et de la face de l’homme et ce au début des années 1960, grâce à l’étroite collaboration qu’il établit avec l’équipe de neurochirurgie de l’hôpital Foch dirigée par Gérard Guyot, puis Patrick Derôme.
Il en résulte des avancées prodigieuses aussi bien dans le traitement des malformations crânio-orbito-faciales, que dans les traumatismes crânio-faciaux et les tumeurs de la base du crâne.

Indices photos

Vincenzo Bellini

est un compositeur italien né le 3 novembre 1801 à Catane (Royaume de Sicile), et mort le 23 septembre 1835 à Puteaux.
Après le succès de Norma et son séjour en Angleterre il est, sur l'initiative de Rossini, invité à composer un opéra nouveau pour le Théâtre-Italien de Paris (Salle Favart/Opéra Comique). Il s'installe à Puteaux où il écrit Les Puritains, qui est représenté en 1835 et fait un triomphe. Le compositeur meurt quelques jours plus tard.
Francis TRÉPARDOUX de la Société Française d’Histoire de la Médecine, que l’on retrouvera dans la 3ème vignette, publie en 2001 (BIU Santé Paris Descartes) une étude biographique et médicale interessante sur la mort de Bellini.
Bellini est hébergé par le couple Levys, financiers britanniques et amis du compositeur. La maison si situe en bord de Seine près de l’actuel pont de Neuilly, face au domaine de Bagatelle et au château de Saint-James où séjourne la famille royale d'Orléans. Bellini est à l’aise dans le milieu artistique et politique libéral parisien. En récidive d’une affection intestinale manifestée déjà en 1830, son état de santé se dégrade en quelques semaines menant au décès.
Ce qui intrigue : pourquoi a-t’il été tenu à l’écart de ses proches, les visites lui semblant interdites ? Pourquoi n’a-t’il pas reçu les soins des sommités parisiennes ? Quel diagnostic ?
Dalmas, spécialiste du choléra réalise l’autopsie et ne se prononce pas. L’association d’ulcérations coliques « en bouton de chemise » et d’un abcès hépatique ne fait pas discuter une amibiase, tout comme malgré la notoriété d’Orfila il n’est pas fait de recherche d’arsenic. L’exposé de Trépardoux penche nettement en faveur de l’amibiase, et critique les thérapeutiques anti-phlogistiques de Broussais alors largement utilisées (sansues, vésicatoires, ventouses, saignées) alors que les anglosaxons ont développé des traitements anti infectieux et qu’à deux pas de là le pharmacien Joseph Pelletier dans ses ateliers de Neuilly met au point un traitement anti-infectieux et anti-parasitaire par administration conjointe d'émétine et de quinine.

le moulin de Chantecoq
Situé dans un parc boisé sur la partie haute de Puteaux, au lieu-dit «La Grande Bourse», le moulin de Chantecoq aurait été construit en 1648 en bois, sur la butte du même nom.
Le bâtiment est reconstruit en moellons dans le courant du 18ème siècle. Déclaré bien national lors de la Révolution Française, le moulin est devenu en 1790 propriété de la commune de Puteaux. Loué en 1824 puis vendu en 1826 à un fabriquant d'encre il redevient propriété de la ville en 1979. Restauré en 1990, le moulin est devenu une annexe du Conservatoire municipal.

de DION - BOUTON 
S’il était possible de zoomer sur la photographie de cette « dog-car »  nous y lirions « DE DION BOUTON Voiture construite en 1885 ». L’automobile est à vapeur, propulsée par une chaudière Trépardoux. Le chocolatier Henri Ménier en possédait la version luxe, la premier « phaéton ». Dans les années 1870 Charles Trépardoux, ingénieur Arts et Métiers est voisin, rue de la Chapelle du mécanicien Georges Bouton. Tous deux s’unissent pour fabriquer des instruments de précision et des maquettes de véhicules à vapeur exposées dans un magasin boulevard des italiens, ils ont le projet d’un véhicule léger propulsé par un nouveau type de chaudière. Trépardoux et Bouton s’entendent bien, et en 1879 Trépardoux a épousé la jeune sœur de Bouton.
Le Comte de Dion passant devant le magasin va à leur rencontre et leur propose de financer le projet. En 1882, nait la  "Trépardoux et Cie, ingénieurs-constructeurs", avec la référence unique à Trépardoux, car pour le service des Mines chargé d´agréer les chaudières, un seul posséde le titre d´ingénieur. En 1887, la société enfin formalisée adopte la dénomination "De Dion, Bouton & Trépardoux". Trépardoux et Bouton vivent près de l’usine, à Puteaux, le Comte à Paris, qui prépare l’exposition universelle de 1889, dans les frasques de la vie mondaine. Bouton expérimente les prototypes, gagne des courses automobiles, Trépardoux est conseiller municipal à Puteaux et contribue à la création de son pont. Trépardoux aussi concoure auprès du ministère des armées pour équiper ses torpilleurs de son moteur à vapeur, revanche du gadzarts dans un monde fermé de polytechniciens ingénieurs de l’armement.
Début des années 90 les relations de Dion - Trépardoux se dégradent, le Comte est attiré par les nouvelles propulsions, l’électricité, le pétrole, Trépardoux est attaché à ses chaudières à vapeur. En 1890 Eugénie Bouton-Trépardoux décède. L’association prend fin en 1893 et le comte se serait employé à effacer systématiquement toute référence à Trépardoux sur les machines, les photos, les archives de l’entreprise.
En 1900, De Dion-Bouton est le plus grand fabricant d'automobiles du monde.
Au Salon de Turin 1910, le type CJ de 6,1 litres est la première automobile vendue avec un moteur V8
Pendant la Première Guerre mondiale, De Dion-Bouton produit pour l'armée française des obus, des véhicules et des moteurs d'avion en V
La paix revenue, la marque reprend la fabrication de limousines incluant un modèle à moteur V8 remplacé par un huit cylindres en ligne à la fin des années 1920. De Dion-Bouton ne sait pas élargir sa clientèle et se replie sur la vente d'utilitaires. Durement touchée par les conséquences de la crise de 1929, elle abandonne la production d'automobiles de tourisme en 1932. Rachetée par l'importateur de Rover, elle construit un camion de pompier De Dion-Bouton en 1968.