Bagneux et le Docteur Henri BARUK
Son père était aliéniste, il est né le 15 août 1897 à l'asile de Saint-Avé (Morbihan). De 1932 à 1968 il est médecin-directeur de l'Établissement national de Saint-Maurice (Fusion en 2011 avec la Maison de Charenton devenue hôpital Esquirol en 1973).
Mort le 14 juin 1999 à Saint-Maurice (Val-de-Marne) il est inhumé à Bagneux.
Il sera formé auprès de Claude et de Babinski. Il consacre, en 1926, sa thèse aux troubles mentaux dans les tumeurs cérébrales.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est contraint de porter l'étoile jaune. Cette période le conduit à s'interroger sur la transmission, sur les valeurs de la religion juive qu'il commence alors à étudier et qui vont peu à peu prendre une place importante dans son œuvre. Dénoncé par un infirmier à la police allemande, il est libéré et trouve refuge pendant toute la durée de la guerre chez le docteur Henri Le Savoureux à la Vallée-aux-Loups dans l'ancienne maison de Chateaubriand à Châtenay-Malabry.
Professeur agrégé en 1946, nommé en 1961 à l’École pratique des hautes études, directeur du Laboratoire de psychopathologie expérimentale et du Centre de psychiatrie sociale, il est aussi président de la Société médico-psychologique, président de la Société de médecine hébraïque, fondateur de la Société Moreau de Tours,puis membre de l'Académie de médecine en 1965.
Pourfendeur de la psychanalyse, de la psychochirugie, des neuroleptiques et chantre du traitement moral, nous ne saurions que trop vous recommander le visonnage de réalisé par un collectif infirmier.
Indices en photos :
Le Gnomon
L'étrange monument fut découvert dans le parc de la maison de Richelieu, qui abrite aujourd'hui la Maison de la musique et de la danse : il s'agit d'un gnomon, une sorte de cadran solaire à la forme originale, taillée dans un bloc de calcaire probablement issu des anciennes carrières de Bagneux. Gravées sur chacune de ses faces, des lignes, des courbes et des graduations permettent de lire l'heure à la lumière du soleil.
Son existence est attestée dès le XVIIIe siècle, mais son origine reste inconnue. Il fut peut-être érigé par d'anciens propriétaires de la maison, une famille de notaires : le gnomon est l'emblème de leur profession depuis Louis XIV. Classé monument historique, ce cadran solaire a été restauré et placé dans le hall de la médiathèque. Une copie du gnomon se trouve dans le jardin de la Maison des Arts.
Armoiries
Les armoiries de la ville sont aux trois quarts parlantes : "Ecartelé au premier et au quatrième, d'azur à la grappe de raisin d'or tigée, feuillée du même. Au deuxième, d'or, à trois chevrons de gueules (qui est de Richelieu). Au troisième, de gueules à six pierres d'argent, posées en fasce et en pyramide".
Elaborées avec la collaboration des Archives de France, elles ont été adoptées par le conseil municipal en 1951. Ces armoiries rappellent que Bagneux a été, pendant un millénaire, un pays de vignerons et de carriers. Les trois chevrons de gueules (rouge) sont ceux du ministre de Louis XIII qui eut un domaine à Bagneux, vraisemblablement un lieu de rendez-vous.
La Cité du Champs des oiseaux
Réhabilité en 1984, le lotissement concerté du Champs des Oiseaux fut construit entre 1931 et 1935 par les architectes Eugène Baudoin et Marcel Lods. Etape importante du développement urbain de la ville de Bagneux, il constitue également l’un des premiers ensembles préfabriqués français. Marcel Lods, Eugène Baudoin, Vladimir Bodiansky, Jean Prouvé, Henri Sellier. Cinq noms qui marquent les préoccupations hygiénistes, l’habitat collectif et l’architecture moderne de l’entre deux guerre dans les Hauts-de-Seine. Un matériau utilisé, le Lap, ciment alumineux fruit de la rencontre d’artistes et d’ingénieurs (Jean Charles Séailles, auquel il convient d’associer le père du béton précontraint Eugène Freyssinet).