Quiz novembre 2017
Réponse :
Pr Emile PAPIERNIK (1936-2009)
Emile Papiernik-Berkhauer est né le 14 février 1936 à Paris 10ème
Fils d'un couple d'émigrés juifs polonais, entrés clandestinement en France un an avant sa naissance, ils viennent d'un petit village de Pologne et le yiddish est sa langue maternelle. Son père, tailleur, est déporté et meurt à Auschwitz. Lui-même porte l'étoile jaune et est sauvé par une famille de Justes qui le cache.
Etudes secondaires à Paris et supérieures aux facultés de médecine et des sciences de Paris. Major en 1961 au concours de l’internat des hôpitaux de Paris, début d’internat à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif.
En 1962, la naissance de sa fille Juliette lui fait découvrir son engagement pour l’obstétrique.
Doctorat de médecine en 1965 et Diplôme d’Etudes Approfondies en physiologie de la reproduction en 1966.
1966-1972 Chef de clinique assistant des hôpitaux de Paris à la maternité de Port-Royal et professeur agrégé à la faculté de Paris-Sud. Il s’y rêve d’y être le continuateur d’Adolphe Pinard (invention du stéthoscope obstétrical, création des maisons maternelles assurant le repos et préparant à l’accouchement à terme, médecin-conseil du conseil général de la Seine-Saint-Denis il avait lancé une étude sur l'accès aux soins des femmes enceintes).
1972 nommé professeur agrégé à 36 ans
1972-1990 Chef de service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Antoine-Béclère, à CIamart.
Professeur de gynécologie-obstétrique, université Paris V René Descartes, maternité de Port Royal.
Directeur de l’unité de recherche Inserm 187 "Physiologie et psychologie de la reproduction" à l’hôpital Antoine-Béclère, Clamart (1978-1991).
Professeur émérite à l’université Paris René Descartes.
Conseiller en sécurité du patient et des soins à l’Assistance publique (1997).
Décédé à Sceaux le 8 août 2009 et inhumé à Bagneux.
On retiendra de lui :
Intégration au sein de l’INSERM l’épidémiologiste Philippe Lazar (polytechnique, Harvard) rencontré dans les années de lycée. Mesure, quantification et modélisation des risques exacts de la prématurité.
Invention du concept de prévention de la prématurité intégré en 1971 dans le programme périnatalité de Robert Boulin, ministre de la Santé. Adoption du congé maternité supplémentaire de deux semaines pour grossesses pathologiques.
En 1972 l’entrée d'un échographe à l’hôpital qu’il a fait fonctionner 18 mois en toute illégalité avec Roger Bessis.
1972 Intégration dans son équipe de Monique Bydlovski, neuropsychiatre et psychanalyste. Recherches sur le désir d’enfant, l'expérience psychique de la grossesse, les grossesses ayant abouti à la perte d'un enfant.
Ouverture d’un des tous premiers services d'IVG après le vote de la loi Veil de 1975 et symboliquement pratique lui-même la première IVG du service.
Généralisation du monitorage et la péridurale.
24 février 1982 naissance d’ Amandine le premier « bébé éprouvette » français (Jacques Testart, René Frydman)
1986 naissance du premier bébé issu d'un embryon congelé.
Indices photos :
La Clinique Médicale et Pédagogique Dupré à SCEAUX
Est un établissement psychiatrique non sectorisé à vocation régionale qui accueille de jeunes patients âgés de 16 à 25 ans souffrant de pathologies de type : schizophrénie, troubles de l'humeur, troubles de la personnalité, troubles du comportement alimentaire, troubles névrotiques.
La Clinique dispose de :
106 lits de temps plein et 30 places d’hôpital de jour en hospitalisation soins-études,
14 lits d’hospitalisation temps plein post-aigu,
Un service ambulatoire dit « Escale Ado » : un Relais pour de la consultation d’évaluation et d'orientation,
Un CATTP,
Un centre de psychanalyse,
Une consultation et équipe de liaison d’addictologie.
Au sein de la Clinique est implantée une annexe du lycée public Lakanal.
Les enseignements, dispensés par une trentaine de professeurs de l’Education Nationale, et encadrés par un Proviseur-Adjoint, permettent aux patients hospitalisés de poursuivre ou de reprendre leurs études au sein même de la Clinique, dans le cadre d’une prise en charge adaptée.
La clinique est répartie sur trois sites au sein de la ville de Sceaux :
Site Roosevelt : une partie de l’hospitalisation ainsi que les services administratifs et logistiques
Site Clérambault : des lits et places d’hospitalisation rue du Docteur Berger,
Site Pierre Lab : les lits d’hospitalisation du service Ginkgo Biloba sont situés au 20 rue du Lycée.
L'Orangerie du Domaine de Sceaux
Le Domaine de Sceaux fut créé par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) et par son fils aîné le marquis de Seignelay (1651-1690) dans le dernier tiers du 17ème siècle par l’architecte Jules Hardouin-Mansart.
L'Orangerie était aménagée dès sa création en galerie d’art. Plusieurs de ces statues sont remplacées par des moulages dans le parc.
La façade sud présente de hautes et larges baies ouvrant sur le jardin. Deux travées et le pavillon Est s’effondrèrent lors de la guerre de 1870 ; néanmoins l’édifice développe, encore aujourd’hui, sa silhouette puissante sur près d’une soixantaine de mètres de long et une dizaine de large. Les façades, en pierre de taille, présentent, au-dessus des corniches, des frontons triangulaires où apparaissent des groupes d’enfants, allégories des saisons. Un toit brisé en ardoise, relevé de deux lucarnes au Nord, recouvre une remarquable charpente en chêne.
A l’intérieur, le vestibule et le vaisseau s’ornent d’une décoration constituée de mascarons, de feuillages et de fleurs. L’édifice sert aujourd’hui d’écrin à une collection de sculptures en marbre et pierre, exécutées, pour la plupart, d’après des antiques célèbres, qui ornaient le domaine à l’époque des Colbert. L’orangerie retrouve ainsi sa vocation première de galerie d’art indépendamment des expositions, colloques et concerts qui s’y déroulent régulièrement.
Dans le Domaine :
Le Château et le Musée (construction en 1862) à l’emplacement de l’ancienne demeure des Colbert.
La boutique du musée dans les anciennes Ecuries.
Le Restaurant "Le Trévise"
Le Pavillon de l'Aurore
Le Pavillon de Hanovre
Le Petit Château, résidence des hôtes de Jean-Baptiste Colbert, un des plus anciens édifices conservés sur le site.
Jean Solomidès (1911-1979) est un médecin, chercheur et biologiste français d'origine chypriote, qui a travaillé à l'Institut Pasteur de 1938 à 1947. Il en est licencié, contre la volonté du professeur Van Deinse, dans les suites de la polémique de la potion (distillat iodé d'huile de foie de morue) ayant guéri son père d'un cancer du foie.
Il installe alors son laboratoire dans la cave de son pavillon à Sceaux avec l'aide d'un médecin. Il obtient quelques AMM, crée une revue de vulgarisation, Victoires sur le cancer, et la Ligue mondiale pour la chimiothérapie du cancer (devenue ensuite la Ligue des droits de l'homme malade) et la revue devient Remèdes-Actualités.
Sa vie devient alors une suite de luttes pour faire reconnaître officiellement ses découvertes, ses médicaments contre le cancer ne reçoivent pas d'AMM, il doit faire face à de nombreux procès pour « exercice illégal de la médecine ».
"L'Affaire Solomidès "de André Conord (Auteur) préfacé par le Docteur Henri Pradal (lanceur d'alertes "Guide des médicaments les plus courants") retrace son parcours à la manière d'un roman policier.